La société de type SAS : Définition, capital minimum et maximum, nombre minimal et maximal d’associés et imposition
Une société par actions simplifiée (SAS), est une forme légale régie par le droit des sociétés. Elle est très appréciée car elle se démarque par sa souplesse et ses nombreux avantages pour ceux qui souhaitent créer une entreprise.
En France, les principales caractéristiques de cette structure sont données par la loi du 24 juillet 1966. Elles concernent notamment son fonctionnement, le capital social, le nombre d’associés ainsi que leur responsabilité civile et pénale.
Définition de la société de type SAS
La société par actions simplifiée (SAS) est un organisme juridique qui peut être fondé par une ou plusieurs personnes ayant le projet de gérer une entreprise. Les associés sont libres dans le choix du type juridique à adopter pour leur activité professionnelle.
Lorsqu’ils optent pour une SAS, ils devront respecter certaines règles et obligations établies par la loi française, comme la mise en place d’un capital social minimum Initial, l’élection d’un président et un directoire.
Ce type de société est particulièrement adapté si l’associé veut créer une entreprise dont le but est de produire des bénéfices et de les partager entre les actionnaires.
Capital minimum et maximum au moment de la création
Le capital social est constitué des apports en numéraire effectués par les associés lors de la constitution de la SAS. Il doit être supérieur à 5 000€, sans quoi la formation de la SAS sera irréalisable.
Aucune limite maximale n’est fixée quant à la somme à investir. C’est aux associés de décider de ce qu’ils jugent nécessaire pour faire fonctionner la société.
Le nombre minimal et maximal d’associés
Pour créer une SAS, il faut au moins 2 associés. Ils peuvent être personnes physiques ou morales. Aussi, il n’y a pas de limites concernant le nombre maximum d’associés. Cependant, pour des raisons pratiques et légales, il est conseillé de ne pas dépasser 100 associés.
Les aspects fiscaux
Une société par actions simplifiée (SAS) est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). En conséquence, elle est imposée sur le montant des dividendes distribués aux associés. Toutefois, elle peut bénéficier d’avantages fiscaux liés à certains statuts spéciaux, tels que les entreprises innovantes.
Les avantages de la SAS
Il existe de nombreux avantages à créer un organisme juridique de type SAS plutôt qu’une autre forme. Certains sont expliqués ici.
- Prise de décision rapide et souple : Puisque le nombre d’actionnaires est limité et que les décisions sont prises par consensus, il est possible de prendre rapidement des décisions et de mettre en œuvre des initiatives.
- Grande flexibilité : La SAS permet aux actionnaires de moduler aisément le mode de gouvernance et les objectifs de l’entreprise. De plus, il est possible d’adapter facilement les statuts à chaque situation.
- Responsabilité limitée des actionnaires : La responsabilité des actionnaires ne concerne que le montant de leur contribution initiale. En cas de liquidation, chaque associé ne risque donc pas la faillite personnelle.
- Réduction des coûts : Les frais liés à la création et à la gestion d’une SAS sont bien inférieurs à ceux engendrés par des formes de sociétés plus complexes.
De plus, cette forme juridique offre diverses possibilités de fiscalité attractive, selon le statut choisi.
La société par actions simplifiée (SAS) permet aux associés de bénéficier de nombreux avantages. Sa flexibilité et sa responsabilité limitée font d’elle une excellente alternative à d’autres types de structures juridiques.
Toutefois, il convient de garder à l’esprit que pour créer une SAS, les associés doivent disposer d’un capital social minimum de 5 000 euros et ne pas dépasser le nombre d’associés de 100 personnes.
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